saison 8 | année prout 8

SEMAINE 16

 

VOITURES, MASQUES ET FOUETS...

ou tous ce que vous avez toujours voulu savoir sur Inconnu sans vous y intéresser!

 

Bonjour amateurs de sensations fortes et de dés aux multiples couleurs. Aujourd'hui je vous présente un reportage digne de ma virtuosité alors qu'après le Grand Prix de l'Afrique du Sud, je suis allé rencontrer le pilote vedette de l'écurie Circus, actuellement meneur au championnat des pilotes, nul autre que le grand Inconnu. Une histoire à vous couper le souffle comme vous aller le voir.

Tout d'abord, lorsqu'on veut interviewer Inconnu, il faut se rendre chez lui, en Belgique. Pour un canadien comme moi, cela implique donc de prendre l'avion et d'aller à Paris, en France. Je sais bien, cela n'a pas rapport, mais croyez-moi, la Belgique n'offre pas beaucoup de variété côté bordel et tout, d'où la nécessité des Champs-Élysés! Et qui parle avion, parle bien sûr de la Rotten Fish Airlines, bien entendu, hé! Ce dont je me suis empressé de faire. Et quelle ne fut pas ma surprise d'y retrouver une grande amie, la charmante hôtesse de l'air, Mélissa. Heureusement d'ailleurs, car elle a pu s'occuper de moi, à bord de l'avion, puisqu'en y pénétrant, j'ai trébucher sur le haut de l'escalier qui me conduisait à l'avion. Une fois descendu, involontairement, de l'escalier, un de mes pieds, des plus maladroits, a frapper le bord de la porte ce qui a eu comme effet de me faire planter au sol, sur ma tête qui était déjà fort amochée! Afin de m'encourager, il était mieux de me voir planter que de voir l,avion en faire autant me disais-je dans un élan humoristique dont moi seul connaît le secret... et le sens!

C'est donc ainsi que la charmante hôtesse Mélissa prit soin de moi durant le vol au-dessus de l'Atlantique. Arrivé à Paris, je m'empressait de faire un petit reportage, histoire de me réchauffer, sur les moeurs des filles de joies. Aaaah, Paris, quand tu nous tiens, me disais-je le lendemain en me grattant les parties intimes où une étrange démangeaison me dérangeait sans cesse. Mais ne m'arrêtant sous aucun prétexte, dans ma mission de vous informer, je m'apprêtais à prendre l'autobus lorsque tout d'un coup, le hasard de la vie en décida autrement: en montant à bord, je trébuchai sur le bas d'une marche et, retombant de l'autobus, en prenant grand soin d'alléger ma chute en arrêtant mon élan sur une gentille dame qui se préparait à monter derrière moi, je me plantais de nouveau! Heureusement la douleur fut moindre grâce à la gentille dame. J'étais sauf! Cependant, le mari de la dame, ne trouvait pas cela amusant, me voyant par-dessus sa ménagère, les deux mains sur sa poitrine qui, heureusement (ou malheureusement) était fort volumineuse. L'homme me prit par le cou et, sans demander le change, me frappa de son autre main d'un élan digne d'une tapette à mouche géante! Les étoiles apparurent et le film de ma vie apparu devant mes yeux défilant à toute vitesse; il ne manquait que le popcorn!

Lorsque j'ouvris les yeux, je me retrouvais dans une chambre d'hôpital. Près de moi, Mélissa attendait patiemment que je sorte de mon coma. Elle est tellement gentille et attentionné. Ce fut plus fort que moi, mais devant la perspective de manquer une rencontre avec un grand pilote du championnat Prout FD1, un cri s'échappa de ma bouche. Impossible pour moi de faire quoi que ce soit maintenant: de multiples bandes entouraient mon corp si merveilleux. Mélissa essaya de me calmer comme elle seule sait si bien le faire: en me giflant durement sur la figure. Comme par le plus grand des hasard, c'était là le seul endroit qui était libre d'accès, sans bandages. Mais grâce à Mélissa, l'erreur médicale était corrigé!

La charmante Mélissa, préparant son voyage pour la Belgique...

Devant mon inquiétude, Mélissa se proposa à m'aider et d'aller rencontrer Inconnu elle-même. J'accepta sa proposition avec plaisir, de peur surtout qu'elle me gifle de nouveau, je dois l'avouer. C'est donc ainsi que Mélissa alla rencontrer Inconnu, se rendant à son domicile, sur les plages d'Ostende. Voici donc le résumé de sa rencontre:

Première journée: Allo Larry, je viens d'arriver chez Inconnu qui me reçoit avec tous les honneurs d'une femme!

Cinquième journée: L'accueil d'Inconnu est terminé, il a fini de me recevoir hihihi... ou est-ce moi qui a fini de le recevoir?

Cinquième journée et demi: Inconnu me fait faire le tour de sa propriété; c'est tout à fait charmant comme endroit. En face de sa demeure, il y a une immense plage.

Sixième journée: Une surprise m'attend, en visitant le sous-sol de sa demeure, Inconnu m'y présente un ami à lui, il s'agit d'un type qui ressemble étrangement à Rigor Mortis. mais semble-t-il qu'il est en réalité le cousin du pilote de l'écurie DMS. Inconnu m'explique que c'est son compagnon de jeu, il aime beaucoup jouer à Donjons et Dragons... ou à Donjons et Fais-Moi Mal!

Septième journée: Je lui demande comment il explique sa performance de cette année par rapport à l'année dernière. Il m'explique en disant: «Vois-tu chère déesse, l,an dernier, j'avais perdu mon père et cela m'attristait beaucoup. Mais à la fin de la saison, je l'ai retrouvé au fond de mon cabanon, alors cette année je peu enfin me concentrer sur la course... Tu viens faire un tour dans mon bain?»

Huitième journée: Je sors du bain!

Neuvième journée: Je quitte maintenant le domicile d'Inconnu. Il est si charmant, cela me peine. Bah, après tout pourquoi pas; je vais rester encore un peu, ne m'attend pas pour ton retour à Montréal. Bye Larry.

Bon, je suis d'accord, c'est pas tout à fait ce dont je m'attendais comme reportage... mais que voulez-vous, il est difficile d'en vouloir à Mélissa, elle fait un grand effort j'en suis certain. En passant, je viens de recevoir une visite d'un docteur; il riait de chaudes larmes en entrant dans ma chambre. Saviez-vous que le pilote de DMS, Le Bourreau, était actionnaire de l'hôpital où je me trouvais? Je viens de l'apprendre, et c'est pourquoi le docteur m'annonce qu'on me réserve les traitements dû à mon rang supérieur dans la haute sphère de la FD1. On m'a réservé une chambre V.I.P. semble-t-il. Enfin quelqu'un qui reconnaît mon grand talent de journaliste!

Inconnu, sur le bord des plages d'Ostende.

 

Inconnu et le mystérieux cousin Mortis, dans le sous-sol de sa demeure.

EPILOGUE

C'est bizarre, ma chambre "VIP" ressemble davantage à une salle de torture: il y fait sombre et c'est humide et tout en briques! Tiens, la porte s'ouvre... mais c'est mon grand ami Le Bourreau en personne... Grand??? Heu...

- Larry Fisher

17 mars 2005

 

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