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Vanwall VW58, la voiture championne
de 1958. |
La
voiture
Débuté en 1956, les châssis multitubulaires sont
maintenant présents sur toutes les voitures en 1858. Il en résulte une
meilleure tenue de route, un poid mieux équilibré.
Vanwall VW58. Première voiture à
remporter le Championnat du monde des constructeurs, la Vanwall 1957
était bien différente des autres voitures de l'année. Le moteur fut
conçu à partir des moteurs pour moto de course 500cc de la marque
Norton, plus puissants, mais demeurant petit et léger. La voiture fut
améliorée pour 1958, par l'embauche de Colin Chapman, dont ses
voitures Lotus fixaient de nouvelles normes en poids léger et en
rigidité (en formules 2 et 3). Chapman a conçu un châssis à plusieurs
tubes, dont la transmission passant sous le siège (une idée de
Ferrari) a donné comme résultat une voiture plus haute. La décision
audacieuse d’augmenter la surface frontale pour créer un corps lisse à
faible traînée a rendu le Vanwall plus aérodynamique, à un tel point
qu’aucun rival ne pouvait rester avec elle sur les lignes droites à
grande vitesse.
Vandervell, propriétaire de la marque Vanwall, n’avait pas peur de
chercher un avantage en dehors de l’industrie britannique. L’Allemagne
a fourni des injections Bosch et des freins à disques aéronautiques
dérivés de Goodyear, l'Italie a fourni la conception dérivée des
voitures Ferrari et Maserati.
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Deux Vanwall et une Ferrari au centre.
On remarque la différence entre les grosseurs. |
Le moteur
Aucun changement pour le moteur. L'architecture
demeure principalement des V6, et des 4 et 6 cylindres en ligne.
Transmission à propulsion arrière, embrayage multidisque, boîte de vitesse à 4 rapports ou 5 rapports.
Les pneus
Pas de
développement pour les pneus. Les fabriquants se contentent
d'offrir un pneus sûr et solide; il fallait éviter de changer les
pneus en pleine course, ce qui pouvait entraîner de longues
minutes de retards.
Le pneu diagonal rainuré procurait une stabilité élevée du
véhicule et il était d'une résistance supérieure grâce aux flancs.
Cependant, il surchauffait rapidement et il était moins
confortable pour le pilote en raison de sa rigidité.
Sa sculpture prononcée permettait aux pilotes
de rouler sur tous les types de sol, sec ou mouillé. |
 1)
Bande de roulement
2)
Sculpture
3)
Ceinture
4)
Carcasse diagonale
5) Flanc
6)
Tringle |
Les dimensions des pneus étaient: 5,5"x17" à
l'avant, et 7"x18" à l'arrière. Très étroits, ces pneus ne
permettaient pas un passage à très grande vitesse dans les virages.
Monaco 1958: Ferrari Dino 246
avec des pneus Englebert.
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Techniques
