N°6/SEMAINE 18
Rien ne va plus pour l'écurie
Nelson, continuant toujours sur la même descente depuis 1950. Et
pourtant, la direction nous disais bien, en début de cette nouvelle
saison, que les problèmes mécaniques étaient du passé. C'était la
vérité, faut-il le mentionner, puisque le seul abandon, au
traditionnel International Trophy Meeting, était dû à un
accident de la part de Gunhaller, encore lui! Mais la première course
de la saison 1952 révélait encore bien davantage qu'un simple abandon,
hélas!
Avec Gunhaller en pôle, le
patron de l'écurie Nelson, Steffe, semblait avoir confiance, nous
confiait-il avant la course: « Je la sens bien cette course.
L'écurie est dû d'en gagner enfin une, surtout avec une écurie en
moins, l'écurie Tremblay ne peut pas toutes les gagner à Silverstone,
le ciel semble être de notre côté... »
Après la course, ce fut tout un
discours différent: « Tab... d'os... de câl... cr... de tabouère de
fuck... » Les trois pilotes de l'écurie venaient de terminer 4e,
5e et 6e, sur six voitures participantes, offrant un triplé à l'écurie
Tremblay. Tout simplement incroyable. Au lendemain de la course,
Steffe se confiait en conférence de presse: « Quelque chose ne
fonctionne pas bien, et ce n'est pas juste de cette année. Les
voitures Moisirati sont de bonnes voitures, et pourtant on ne parvient
pas à en profiter, à les utiliser à pleines capacités. Je m'interroge
sérieusement sur l'écurie. Les coups de pieds se perdent je crois... »
Ce n'était quand même que la
première course de l'année, tout peut se faire encore, en espérant que
l'écurie Nelson saura remonter et se retrouver sur le podium et,
peut-être bien, une victoire! Qui sait.
Depuis la création du championnat des pilotes de
Formule Dé Un, ce ne fut vraiment pas facile pour Steffe
(Nelson). |
À voir:
l'International Trophy Meeting.
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